François HEGWEIN est né en 1948 à Auxonne, en Côte d'Or, et a passé son enfance à Pont-de-Roide. Quand il a 12 ans, sa famille va s'installer en banlieue parisienne, près de Meaux, où il fera ses humanités. Mai 68 le trouve étudiant en mathématiques, et instituteur remplaçant en Seine-et-Marne. Dans les tourbillons de cette époque, il devient programmeur de gestion pendant quelques années, puis cherche sa voie dans la fabrication de meubles – invendables … Il finit par passer un concours d'entrée comme facteur, en 1977, et c'est en 80 qu'il revient dans la région, où il exerce cette profession pendant plus de vingt ans, sur sa bicyclette, à Seloncourt.
Il a commencé à écrire des nouvelles en 1990, mais c'était un vieux rêve d'adolescence. Le CICV lui fait la surprise de publier en 1997 un premier recueil, Contes et légendes d'aujourd'hui de la vallée des Terres Blanches, épuisé. Encouragé par ses amis et lecteurs, François HEGWEIN auto-édite en 1998 un second recueil, Nouvelles de Terres Blanches et d'ailleurs, et participe à l'écriture du livre Croisées, édité par la Mairie de Valentigney à l'occasion des 10 ans de l'association DEFI. Puis il entreprend l'écriture d'un roman, L'envers du décoré, édité par Les Nuits Rouges, collection Les Chemins de Traverse. Ces ouvrages seront suivis par Les histoires vraies du Facteur Paul, Les Charbonniers du Petit Lomont puis Eldorado, tous en autoédition.
Il aime lire, écouter de la musique classique, les gens – les laisser parler en buvant un coup chez eux; pédaler sur son vélo même sous la pluie en rêvant à ce qu'il va écrire, s'arrêter quand ça lui chante pour regarder un écureuil ou un lézard. Il aime aussi se réchauffer en soulevant des haltères avec ses copains dans le club qu'il a fondé, ou en refaisant le monde pendant les soirées d'hiver autour d'un bon repas. Indécrottablement soixante-huitard, il n'aime pas la guerre, le racisme, les machos, les marchés financiers et le monde productiviste.
En retraite depuis 2006, il a remplacé son métier de facteur, qu’il aimait beaucoup, par des activités très diverses et sans contraintes, qui vont du jardinage aux balades en forêt, de l’écriture à la cuisine, mais n’a pu renoncer à enfourcher son vélo, équipé de sa sacoche de facteur, pour sillonner la vallée du Gland.
salut François,
RépondreSupprimerpeut-être pourrais-tu profiter de ce blog pour présenter des résumés de quelques lignes de chacun de tes ouvrages?
Voilà qui est fait, Pierre.
RépondreSupprimerPasse-moi l'expression, mais c'est toi qui a porté mon premier recueil de nouvelles sur les fonds baptismaux. Merci d'avoir un oeil sur la suite...
bonjour François.
RépondreSupprimerTu te fais plaisir d'après ce que j'ai pu lire
sur toi .
La simplicité ne s'apprend pas reste ainsi.
cordialement .
René Rennes